Les tests d'Hemi.

Driver San Francisco

Annexe disponible dans dossiers auto virtuel / réel

Musique à écouter pendant le test (Pfff, il y en a tellement...) :

http://www.youtube.com/watch?v=ed17WKZfAt4

Ou alors :

http://www.youtube.com/watch?v=hm2YjDENPPU

Ou encore... :

http://www.youtube.com/watch?v=WwynsQybhxw

Je vais pas lister les quatrevingt...

Plate forme : Xbox, Ps3.

Genre : Course scénaristique.

Année : 2011

Editeur : Ubisoft

(Test effectué sur Xbox).

Note historique : 17/20

Autant le dire tout de suite, je suis fan de ce titre. Jamais un jeu n'a autant rendu hommage aux muscle car. Voilà, si vous avez les mêmes goûts que moi, ne perdez pas votre temps à lire ce test, et courrez acheter le jeu. Maintenant, pour les autres, et ceux qui ont le temps, je vais vous expliquer pourquoi ce titre est une perle. Premièrement, tout fan d'automobile trouvera modèle à son goût, mais surtout, Driver sf c'est cette ambiance, mature, portée par une bande son phénoménale. Bien entendu, le jeu a ses défauts, un scénario qu'on aurait largement préféré tourné autrement, des missions quelque peu répétitives, des sons moteurs pas asses travaillé. Mais tout de même, la variété des situations est là, poursuite, cascade, course pure, check point, chrono... Je viens de passer plusieurs heures pour voire la fin de l'histoire, et je me suis régalé comme rarement. A oui, pour info, c'est  en jouant à Driver sf que j'ai réellement décidé de créer 3amg.

Au pad : 14/20

On est dans de l'arcade, on prend tout très vite en main, et sans souci. Bref, on a pas à se poser de question sur la conduite de telle ou telle auto, tout étant très docile. C'est justement le reproche que je ferais à cette jouabilité, on a des catégories de véhicule ayant tous le même comportement. Mais j'imagine que le boulot à accomplir pour donner naissance à un univers come Driver est colossal, et que les programmeurs ont due faire des choix.

En mouvement : 19/20

C’est fluide, et il y a beaucoup de choses à l'écran. J'ajoute que sur les derniers challenges en Lamborghini et autre Mc Laren, ça va à une vitesse impressionnante, et tout cela sur route ouverte.

Graphismes : 17/20

Excellent. La ville est immense et on prend un plaisir fou à s'y balader. On débloque des portions de ville au fur et à mesure de la progression, juste ce qu'il faut pour rester toujours dans la découverte. Les autos sont belle et nombreuse, American muscle, Aston, Ruf, Lamborghini, Audi, Alpha, Fiat, Lancia, Nissan, Bentley, De Lorean, Vw, Mc Laren... (Pas de Françaises, soyez tranquille). On a vu de meilleurs rendus sur d'autres titres, mais quand on sait tout ce qu'il y a en même temps à l'écran, on ne peut que saluer le travail accompli.

Musiques : 20/20

Magistrale ! Rarement bande son n'a été aussi généreuse et bien choisie. On commence sur des thèmes très 70's, puis s'ajouteront tout une ribambelle de musiques provenant de toutes époques. Beaucoup de "grands", je vais pas tout énumérer (Cure, Chi lites, Jamirocaï...). Il y a près de 80 titres...

Sons : 14/20

Les bruits moteurs rendent bien, pas de souci. Mais ici, même remarque que pour la jouabilité, on a des catégories et des copier coller. Le fan de tel ou tel modèle le remarquera. En revanche, le son du ralenti de la Chally pendant les cinématiques donnera des frissons à tout fan de Muscle, mais pourquoi donc ne l'ont ils pas gardé en jeu. Les doublages et voix sont quand à eux, excellent. On a l'impression de regarder une série tv US.

Scénario : 12/20

On se pose des questions au début sur ce que vient faire ce déroulement science fiction au milieu d'un univers aussi réaliste que celui de Driver. On a la réponse en fin de titre, et, ça se tient. Mais franchement, pour ma part, ce coté science fiction ne m'a pas conquis, et j'aurais nettement préféré un scénario aux destins croisés. Le déroulement de l'histoire s'y prêtait complètement, et ça aurait pu être grandiose. Le scénario principal n'est pas long, mais multipliez les heures de jeu par trois si vous voulez faire toutes les missions annexe.

Artistiquement : 17/20

Comme écrit juste avant, le scénario aurait pu être largement meilleur. Notons aussi que les cinématiques sont de qualité inégale, mais bon... De toute façon, tout ceci n'est en fait qu'un prétexte à des courses de toute sorte. Rouler à vive allure dans San Francisco, sur une bande son incroyable, avec un de ses véhicule fétiche, reste un immense bonheur. Mon principal reproche sera le non respect des caractéristiques réelles des véhicules, dans les conduites et puissances. J'ai fait un bond, quand j'ai vu qu'une laborieuse Gran Torino est affichée aussi puissante qu'une Chevelle SS, par exemple... Et des fantaisies comme cela, il y en a tout le long du jeu, les vrais fans des modèles vont criser (on est sur motors games..). Mais tout de même, Driver San Francisco est une perle, ne serait ce, déjà, que pour le choix de la Challenger six packs comme héroïne du titre. De plus, j'ai à moitié pardonné les défauts précité quand j'ai découvert le mode cinéma et ses courses poursuite mythique, à revivre dans le jeu (Bullitt, Starsky & Hutch, cours après moi shérif, Canonball...). Je m'en vais rédiger des dossiers pour revenir sur ces moments culte du cinéma dans le jeu, et présenter les modèles légendaires qu'on voit dans ce titre. Un cadeau aux fans. Merci Ubi.

Les packs :

Xbox et Ps3 Pal, US, Ntsc.

Magnifique.

Un cover international.

Merci, oui, merci Ubi de ne pas avoir "Européaniser" le jeu en l'affublant de je ne sais quelle voiture d'ici, mais d'avoir gardé cette Mopar mythique en couverture.

Le collector Pal.

Ici encore, un immense merci à Ubi d'avoir osé sortir le jeu avec la réplique de la Challenger.

Nul doute que le collector se serait beaucoup plus vendu avec n'importe quelle chignole Européenne présente dans le jeu, Mais c'est un des nombreux aspect qui font de Driver Frisco le jeu référence des Muscle fans.